importer [1]
vt (in-por-té)
- 1 Terme de commerce. Introduire dans un pays des productions étrangères, une industrie créée à l'étranger, etc. Cette industrie fut importée en France par un tel.
Si on vendait le feu et l'eau, il devrait être permis de les importer et de les exporter d'un bout de la France à l'autre
. [Voltaire, Polit. et législation, Diatribe à l'auteur des Éphém.]Les Hambourgeois et même les Hollandais avaient contracté l'habitude de fréter les vaisseaux de ces étrangers, pour importer chez eux les productions des plus riches climats de l'Europe
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]Absolument.
Ne valait-il pas mieux importer en franchise et obtenir à bon compte par la voie libre ce qui nous coûte si cher par la voie de la douane ?
[Blanqui, dans le Dict. de BESCHERELLE.] - 2 Fig. Introduire dans une langue un mot étranger. Le commerce et l'industrie importent journellement des expressions étrangères ; c'est ainsi que la navigation à la vapeur a importé le verbe stopper, arrêter la machine d'un navire.
Il se dit aussi d'une maladie introduite. Les vaisseaux importèrent la peste en cette ville.
- 3S'importer, vpron Être importé. Ces marchandises ne s'importent guère en France.
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